Pour casser cette image de hipsters de merde que l'on cultive plus ou moins inconsciemment, aujourd'hui je vais vous parler de The Impossible, le film hollywoodien so mainstream de Juan Antonio Bayona. Ce nom ne vous dit rien ? Moi non plus. Mais apparemment, il a fait l'Orphelinat, que je n'ai pas vu (coucou digression inutile). Prenez une petite famille blonde, un tsunami thaïlandais, une histoire vraie, et on embarque pour The Impossible.
On se connaît pas, mais tous mes potes savent oh combien je suis vraiment la pleurnicharde de première, la nana chiante qui se met en mode niagara à chaque fois que quelqu'un meurt dans un film, le gros tas sanglotant, bref, une calamité lacrymale. Là, la boule dans la gorge s'est incrustée dès le début. Je me suis retenue de toutes mes forces parce que je voulais pas passer pour une mauviette auprès de cet inconnu qui me sert de voisin de gauche (qui, en soit, était aussi une mauviette vu qu'il se bouchait les oreilles dès que le son était un petit peu fort). Mais je n'ai pas pu résister longtemps et dès que le tsunami frappa ces connards de touristes pétés de thunes, j'ai pleuré.
Et pendant deux heures, je n'ai pas pu m'arrêter de pleurer.
Des violons, du piano, des retrouvailles, des blessures, du pathos... En veux-tu, en voilà. Ce film est un pur produit hollywoodien qui manipule vicieusement et exploite toute ma sensibilité jusqu'à la moelle. Tous les codes traditionnels sont respectés : des parents beaux gosses (Ewan McGregor, big up de mon coeur) et aimants, des enfants mignons et aimants, un terrible drame et une happy end (vous appelez ça un spoil ?).
"Tiens bon maman !" *Tanane qui pleure 1,5L*
Cela dit, il faut aller le voir parce que bien qu'il soit d'un mainstreamisme dégueulasse, les effets anxiogènes sont particulièrement bien efficaces et originaux au niveau de la mise en scène, la vague émotionnelle que l'on se prend en pleine gueule est pas mal et puis c'est aussi histoire de vérifier que Ewan McGregor est aussi parfait en tant que père de famille...
Quoi, moi, un culte ? Quel culte ?
PS : Bon ok, le film n'est pas hollywoodien mais américain-espagnol.
Oui bon tanane mon bichon tu pleures devant des demandes en mariage toi (et je dis ça avec un max d'affection)
RépondreSupprimer