METZ qu'est-ce qu'on est bien !




Ils sont seulement trois mais ça fait autant de bruit qu’une baston dans la cours de récrée d’une ZEP. Sortez vos cachets d’aspirine: premier LP pour le groupe Canadien METZ (big up à nos contrées françaises). En 2008, ils représentaient l’incarnation du bide total avec à peu pres trois personnes par concerts. En même temps aujourd’hui, si t’es Canadien et que tu t’appelles pas Godspeed You! Black Emperor, tu peux toujours aller animer les maisons de retraite. J’exagère, mais pas trop.

Bref, avec METZ on parle de Hardcore, de Noise, de Metalcore, appellez ça comme vous voulez mais c’est pêchu, rapide, (très) saturé et gras. C’est comme un camion citerne avec à l’intérieur le premier album de Hot Hot HeatFrodus en plus soft et The Jesus Lizard. Vous voyez c’que j’veux dire ? Pfff, bien sûr que non: D’un coté on a une voix criarde avec presque autant de reverb que Mylène Farmer, un son Garage et énervé; de l’autre, un truc dissonnant et sauvage avec cette batterie ultra présente qui file des maux de tête insupportables si on dose pas son écoute.

J’aime pas quand tu écoutes ces trucs de sauvages !” - Ma mère

Ce qui est fou c’est que chaque morceau à son petit truc accrocheur, cette petite phrase répétée, la petite note de gratte aiguë (Negative Space) qui donne un dynamisme incroyable au morceau avec, accessoirement, l’envie de tout casser. C’est difficile de s’ennuyer.
Donc voilà, c’est prometteur mais on pourra probablement pas supporter un deuxieme LP identique. Moi, perso je verrais pas mal une transition à la The Horrors entre le premier et deuxième album. Plus posé, moins brutal mais tout aussi “raffiné”.

Mais on s’en fout d’mon avis, si j’ai bien compris, hein ?



Jeremy C.

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